M. Hassad : La qualité de l’enseignement requiert l’adoption de cursus développés et sérieux
M. Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné que la garantie de la qualité de l’enseignement, en tant qu’objectif principal de la réforme, s’appuie sur trois piliers, à savoir l’adoption de cursus développés et sérieux par toutes les parties prenantes dans le système éducatif, sans omettre le rôle essentiel des enseignants.
En réponse à une question sur la politique d’enseignement au cours d’une séance de questions orales à la Chambre des Conseillers, M. Hassad s’est engagé à œuvrer à réunir les conditions de travail favorables dans le secteur de l’enseignement (formation, équipements de base, etc.), émettant l’espoir que la notation du système éducatif national s’améliore à l’avenir dans les rapports internationaux grâce aux efforts de toutes les parties prenantes.
En réponse à une autre question sur la situation du système de l’enseignement dans le monde rural, M. Hassad a présenté des chiffres qui témoignent du développement du nombre des infrastructures scolaires en milieu rural, indiquant à cet égard que le nombre de collèges est passé de 570 en 2007 à 850 en 2017, alors que celui des lycées est passé de 140 en 2007 à 330 en 2017.
Le ministre a également noté que le milieu rural abrite 5.000 établissements scolaires de l’enseignement primaire et 13.000 annexes, mettant l’accent sur la nécessité de construire de nouvelles écoles pour éviter le surpeuplement au niveau des classes, de fournir des moyens de transport et d’augmenter le nombre de classes.
Par ailleurs, le ministre a également souligné que l’évolution réalisée demeure insuffisante, assurant que le ministère œuvre à résoudre les problèmes auxquels est confronté le système de l’enseignement dans le monde rural, en particulier le cycle de l’enseignement secondaire préparatoire.
