Lors d’une conférence ramadanienne organisée par le Mouvement des jeunes ingénieurs sur le thème « la convergence de la vision d’ingénierie avec le projet politique »M. Laenser : Il n’y a pas de démocratie sans politique et il n’a y a pas de politique sans démocratie

Le Mouvement des jeunes ingénieurs a organisé,samedi dernier au siège du Secrétariat général du Mouvement Populaire à Rabat, une conférence ramadanienne sur le thème« la convergence de la vision d’ingénierie avec le projet politique … développement de l’approche participative dans la gestion de la chose publique ».

Intervenant à cette occasion, le Secrétaire Général du parti du Mouvement Populaire, M. Mohand Laenser, a affirmé que « cette question a été au cœur des préoccupations de tous les gouvernements qui se sont succédé, car il s’agit d’une question qui concerne la formation de l’élément humain, en particulier les ingénieurs ».

M. Laenser a reconnu que « le taux de formation des ingénieurs au Maroc est très faible en comparaison avec d’autres pays » indiquant que « ce taux est estimé à 9% au Maroc, contre un taux estimé à 45% en Jordanie et 130% en France ».

M. Laenser a ajouté que « la formation de l’ingénieur est un élément essentiel dans le développement, en particulier dans le domaine de l’économie », soulignant « l’engagement technique des formateurs dans un programme politique fort constitue le départ de tout pays cherchant à renforcer ses capacités économiques et politiques ».

M. Laenser a estimé qu’il n’y a pas de différence entre la politique et l’ingénieur s’agissant de parvenir à une dimension de développement claire, soulignant le nécessaire engagement des jeunes ingénieurs dans la politique pour contribuer à la consécration de la démocratie. Il a ajouté qu’il n’y a pas de démocratie sans politique et qu’il n’y a pas de politique sans démocratie.

Pour sa part, M^me Zineb DaliTamim, présidente du Mouvement des jeunes ingénieurs, a assuré que ces réalisations et initiatives sont le fruit du déploiement de davantage d’efforts et de générosité et de la corrélation entre la logique d’ingénierie et le projet politique.

De son côté, M^meBadiâa Aârab, présidente de l’Union marocaine des jeunes ingénieurs, a affirmé que l’ingénieur devrait intégrer la politique par la grande porte pour qu’il puisse soutenir le rôle politique par le rôle entrepreneurial, indiquant que l’Occident a enregistré une révolution technologique grâce à l’ingénierie et notant la détérioration de la qualité de la formation année après année en raison de l’encombrement que connaissent les établissements et les écoles.

M^meAârab a souligné que le chômage de l’ingénieur et l’absence de la formation continue sont parmi les problèmes difficiles que vivent les jeunes, notant que la formation n’est pas adaptée au marché du travail, ce qui constitue l’un des motifs qui poussent à penser à l’immigration.